Le risque de contagion de cette aspiration à quitter l’Union Européenne est réel pour un certain nombre d’états. Quels sont les citoyens de ces états qui le souhaitent ? Les extrêmes se rejoignent extrême-droites, extrême-gauches, les populations rurales pour les franges ne bénéficiant plus ou pas assez à leur avis des larges subventions européennes, les fractions âgées des populations. La crainte de l’ « étranger » ressurgit bien sûr dès que quelques difficultés économiques apparaissent –et parfois en période de prospérité. Voyons quelques pays ou le nationalisme exacerbé et le rejet de l’étranger comme bouc émissaire se développe : la Hongrie, l’Autriche, la Pologne, l’Italie, l’Espagne, la France …. etc … Or, si l’appartenance à l’UE ne constitue pas un paravent rédhibitoire à ces pulsions, elle limite fortement ses manifestations et ses développements pour l’instant.
Si l’on revient particulièrement à l’Angleterre on constate que l’antisémitisme s’est fortement développé ces dernières années dans certains milieux scientifiques, universitaires et dans les partis politiques conservateurs et travaillistes.
La coopération de l’UE avec Israël dans les domaines scientifiques, la recherche notamment est actuellement forte.
L’Europe puise ses origines, ses sources principalement à Athènes, Jérusalem, Rome ce qui bien évidemment ne doit pas conduire à figer mais, au contraire, à évoluer.
Sur un plan pratique les dépenses de traduction des actes, textes, compte- rendus … ne devraient plus être traduits en anglais ( ? ).
SJS
Ex enseignant Sciences-po
Union Européenne économique monétaire et financière