Le survivant matricule 157279

    Le 27 janvier 1945 au soir, les soldats de l'avant-garde de l'Armée Rouge pénétrèrent dans ce funeste camp et y trouvèrent à peine 8 000 détenus, car tous les autres prisonniers -65 000 environ- avaient été emmenés le 18 janvier, par un froid glacial, dans une « marche de la mort » au cours de laquelle un grand nombre d'entre eux périrent de froid et d'épuisement, ou furent tués par les SS.
Le survivant matricule 157279

 

  Le 27 janvier 1945 au soir, les soldats de l’avant-garde de l’Armée Rouge pénétrèrent dans ce funeste camp et y trouvèrent à peine 8 000 détenus, car tous les autres prisonniers -65 000 environ- avaient été emmenés le 18 janvier, par un froid glacial, dans une « marche de la mort » au cours de laquelle un grand nombre d’entre eux périrent de froid et d’épuisement, ou furent tués par les SS. Bien que les soldats russes aient distribué quelques provisions aux survivants, aucun accueil sanitaire ne leur fut donné. Ils durent se débrouiller par leurs propres moyens pour rentrer chez eux.

  La libération du camp d’Auschwitz a reçu peu d’écho dans la presse: la Pravda (le principal journal soviétique) n’a publié un article que le 2 février, et le journal britannique Jewish Chronicle quelques jour plus tard seulement.

Le survivant matricule 157279Jacques Zylbermine, matricule 157279, rescapé de la shoah, revient dans ce film de Nicolas Rybowski, sur les traces de son passé dans ce camp.

En 1943, il fut arrêté et déporté de Drancy vers Auschwitz avant de se retrouver à Buchenwald. Il avait 14 ans… Son premier « retour » à Auschwitz, il le fera en 1978. « À reculons. Je suis arrivé ici tétanisé. J’ai tourné pendant quinze jours autour du camp avant d’y pénétrer. »

Infatigable témoin auprès des jeunes, Jacques Zylbermine s’est éteint à l’âge de 86 ans, jeudi 21 avril 2016. Nous lui rendrons hommage lors de cette projection.

 

Nicolas RibowskiEnfant de parents déportés, Nicolas Ribowski a été caché par une famille de Moissac (Tarn-et-Garonne) jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Il réalisera deux documentaires sur ce sujet : un sur les personnes qui l’ont sauvé (Shatta et Bouli Simon)1 en 2005 et un autre sur les Justes en 2007).

Sous le nom de Nicolas Rybowsky, il commence sa carrière comme assistant-réalisateur d’Alain Cavalier, Jean-Paul Rappeneau et Jacques Tati. Il se tourne ensuite vers la réalisation de téléfilms et d’épisodes de séries télévisées. Il signe quelques films pour le cinéma dont Une affaire d’hommes avec Claude Brasseur et Jean-Louis Trintignant en 1981.

 

 

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