Claude Vigée qui écrit en français et en alsacien, a composé dès 1940 des œuvres empreintes d’une grande spiritualité et d’une grande générosité. Il a reçu notamment en 1993, la distinction alsacienne le Grand Bretzel d’Or, en 2013, le Grand prix National de la Poésie et en 1996, le Grand prix de poésie de l’Académie française.
Son premier livre de poèmes, La lutte avec l’ange, est paru en 1950, suivi en 1954 de La Corne du Grand Pardon, en 1957, de L’été indien, et en 1962, Le poème du retour. Il a publié en 1970 « La Lune d’hiver », textes autobiographiques en prose écrits entre 1939 et 1961, puis en 1972, « Le Soleil sous la mer » : dix chants pour presque vivre, qui reprend l’intégralité des poèmes déjà édités (1939-1971). En 2008, « Mon heure sur la terre », qui reprend l’intégralité de ses poèmes publiés, est récompensé par le Prix Goncourt de la Poésie. Il a publié également des textes autobiographiques, en 1994 et 1995, « Un panier de houblon » (Jean-Claude Lattès). Une anthologie de ses poèmes est publiée dans la collection Poètes d’aujourd’hui (éditions Seghers, 1978). De nouveaux textes, « Le passage du Vivant », « Dans le creuset du vent », « Danser vers l’abîme », « Être poète pour que les hommes vivent » sont régulièrement publiés.
Claude Vigée s’est toujours soucié de la paix entre les cultures et dans cette perspective, a publié un poème sur la guerre du Liban intitulé La voix des jeunes soldats morts, dans une anthologie de poèmes pacifistes juifs et arabes.