Film documentaire
Lundi 11 mai 2015 à 19h30
au Farband
[France, documentaire, 52 mn, UGOPROD, 2014]
[Tribune Juive, 28 février 2015]
En 1940, les Juifs représentaient une infime partie de la population française mais dans la Résistance, ou plutôt dans les résistances, ils ont été très nombreux. Comme tous les résistants, ils venaient d’horizons divers et leur entrée dans la résistance était liée à une formation politique ou à un idéal. Cette résistance a été multiple, variée, à l’image de ceux qui la composaient. Elle a commencé avec l’entraide, de l’entraide, ils sont passés à la propagande et de la propagande à l’action. La résistance juive a pour particularité d’avoir eu aussi une activité de sauvetage. Sauvetage d’enfants et de familles.
Le film documentaire écrit et réalisé par Alain Jomy donne une vision première et synthétique de ce monde complexe des résistants juifs. Nous connaissons, bien sûr, l’action des FTP-MOI, mais beaucoup moins celle de la 6ème, les résistants issus des Eclaireurs Israélites, plus communément appelés l’Armée Juive.
Ce film bâti sur les récits de ces belles personnes agissant pour la libération du pays, est aussi un hommage rendu à ces combattants. Un film documentaire à voir.
En présence du réalisateur.
Pour en savoir plus → Dossier de Presse du film
Alain Jomy
La carrière d’Alain Jomy est parsemée de diverses expériences en tant que journaliste (il écrit pour Les cahiers du cinéma, Cinéma, ou encore La revue du cinéma, et est correspondant presse en Israël entre 1969 et 1971), réalisateur (presque une trentaine de courts métrages, des documentaires et des émissions sur la musique pour la télévision, …), compositeur (on lui doit la musique de nombreux courts métrages, fictions télévisées et pièces de théâtre), et écrivain (plusieurs romans à son actif). Longtemps associé à Claude Miller, dont il a composé la musique de nombreux longs métrages (dont, entre autres, “La meilleure façon de marcher” en 1976 ou encore “L’effrontée” en 1985, et “L’accompagnatrice” en 1992), Alain Jomy travailla par ailleurs avec Edouard Niermans (Anthracite, 1979), Jacques Tréfouel (“Les eaux dormantes” , 1992), Michel Such (“Oranges amères”, 1996) et Antonio Pedro Vasconcelos ( “O lugardo morto” , 1984; “Aqui del rei” , 1991; “Jaime” , 2000).