Le mot du président

Chers Amis,  Le discours à l’ONU d’Hassan Rohani, le président iranien fait penser à certains que son changement de ton par rapport à celui d’Ahmadinejad est facteur d’un espoir nouveau.
Henri BATTNER

Chers Amis, 

Le discours à l’ONU d’Hassan Rohani, le président iranien fait penser à certains que son changement de ton par rapport à celui d’Ahmadinejad est facteur d’un espoir nouveau. Ne nous leurrons pas. Le seul et véritable décideur maitre de l’Iran reste Ali Khamenei, le Guide Suprême. L’ensemble de la communauté internationale s’ébroue de joie, Hollande et Rohani, Rohani et John Kerry, un coup de fil à Obama et tout aurait changé, tant sur le plan du nucléaire iranien que sur les relations de l’Iran avec l’occident. Il est vrai que rien n’a encore été décidé d’autre, que de détruire toutes les armes chimiques dont la Syrie dispose. Quel jeu de dupes avons-nous entamé là ? Imaginer un seul instant que la Syrie va nous désigner tous ses caches, à qui le fera-t-on croire ? C’est un petit Munich et Munich reste dans notre mémoire à nous, juifs, qui en avons été les principales victimes. Pour ce qui concerne la situation économique de l’Iran, elle est catastrophique et on comprend ainsi pourquoi le régime iranien a besoin de montrer patte blanche. C’est la raison pour laquelle Ali Khamenei a fait élire Hassan Rohani qui est plus présentable. Mais pour Israël qui a le plus à craindre de l’Iran, qu’en est-il ? Benyamin Netanyahou a affirmé, que s’il y était obligé, Israël agirait seul face a un Iran possesseur potentiel du nucléaire.
Mardi deux octobre, Manuel Vals a planché devant un public invité, chez Yossi Gal. Il a salué les deux derniers Présidents du Crif, l’ancien et l’ancien nouveau, et le ministre ne s’est pas déjugé en ce qui concerne la sécurité des juifs en France. Dont acte et remerciements lui ont été donnés a la fois par Richard Prasquier et par Roger Cukierman ? L’un d’eux a notamment dit à peu près -je cite de mémoire- : « Dans la communauté nationale, vous êtes plébiscité a 72%. Chez les juifs de France, c’est beaucoup plus encore ». A la prochaine pour de bonnes nouvelles j’espère, et puisque Tishri n’est pas fini
“A git gezint in gebensht yuhr”
Henry Battner

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