Elle est alors accueillie par une famille de quatre femmes, la mère et ses trois filles. La dernière, âgée de quinze ans, nommée Helena, très avenante, lui fait partager sa vie. Dans la chaleur de ce foyer, la petite fille retrouve un peu de bonheur de vivre. Mais les risques sont tels qu’elle ne peut rester dans cette famille que quelques courtes semaines. Cette errance de tous les dangers continue jusqu’à la fin de la guerre. Elle a la chance de survivre. Dans le chaos de l’après-guerre, elle tente de retrouver cette famille accueillante. En vain.
Mais soixante après, par la magie d’Internet, un message venu de Pologne permet de chaleureuses retrouvailles.
Larissa Cain est née en Pologne. En 1940, à l’âge de 8 ans, elle est enfermée dans le ghetto de Varsovie. Pour survivre, elle doit se séparer de sa famille, fuir le ghetto et se cacher en de nombreux endroits dans la partie aryenne de la ville. Elle arrive en France en 1946 et deviendra chirurgien-dentiste.
Elle se consacre maintenant à l’écriture. Elle a notamment publié :
« Ghettos en révolte » (Autrement, 2003),
« Une enfance dans le ghetto de Varsovie » (L’Harmattan, 2007) et, à l’intention de la jeunesse,
« L’Odyssée d’Oleg Lerner » (Syros, 2006) puis
« Irena Adamowicz, Une Juste des nations en Pologne », Préface de Simone Veil (Ed. du Cerf, Sept. 2009).
« Helena retrouvée, récits polonais », Editions l’Harmattan, février 2013