Rencontre avec Jean-Luc Landier

   L’Abbé Henri GREGOIRE et Adolphe CREMIEUX ont l’un et l’autre contribué à l’édification du judaïsme français.

   L’Abbé Henri GREGOIRE et Adolphe CREMIEUX ont l’un et l’autre contribué à l’édification du judaïsme français. L’Abbé Grégoire, homme des Lumières, a inspiré l’émancipation des Juifs de France, accordée par l’Assemblée Constituante en septembre 1791. Adolphe Crémieux, pour sa part, a su concilier, tout au long du 19ème siècle, son action politique au service de la France et son engagement constant et résolu en faveur de toutes les causes du peuple juif. L’un et l’autre ont inspiré les valeurs sur lesquelles repose encore aujourd’hui le judaïsme français.

 

Biographies

  Henri Jean-Baptiste Grégoire, également appelé l’abbé Grégoire, né le 4 décembre 1750 à Vého et mort le 28 mai 1831 à Paris, est un prêtre catholique, évêque constitutionnel et homme politique français, l’une des principales figures emblématiques de la Révolution française.
Dans son essai, sur la régénération physique, morale et politique des Juifs, Grégoire fustige l’attitude des gouvernements européens, qu’il accuse de cruauté et d’injustice envers les Israélites. Il considère que la discrimination qui frappe les Juifs est contraire à l’utilité sociale. Il plaide également pour une « tolérance » religieuse, qui se comprend non comme un relativisme religieux, mais comme une humanité dans les rapports avec les Juifs, à l’image du discours des Évangiles. Pour lui le peuple juif est un « peuple témoin » dont la dispersion a été un événement fondamental de l’histoire humaine.

  Adolphe Crémieux, à l’origine Isaac-Jacob Adolphe Crémieux, né le 30 avril 1796 à Nîmes et mort le 10 février 1880 à Paris, est un avocat et homme politique français, dignitaire de la franc-maçonnerie, promoteur de l’Alliance israélite universelle et fondateur de l’École normale israélite orientale. Ami de l’abbé Grégoire, il a prononcé son éloge funèbre.
Il est surtout connu comme auteur du décret Crémieux d’octobre 1870 qui attribuait la citoyenneté française aux « indigènes israélites d’Algérie ».

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