Michèle TAUBER
Maître de conférences en Littérature israélienne à Paris III Sorbonne
Prose, poésie
Mardi 6 décembre 2016 à 19h
au FARBAND
Organisé par l’association “Liberté du Judaïsme”
Dès avant sa naissance, la ville de Tel-Aviv suscite une littérature abondante : Agnon fait le récit humoristique de la construction des premières maisons et Nahum Gutmann dessine et commente les premiers travaux.
Plus tard, les poètes à leur tour chanteront la ville surgie des sables (Nathan Alterman, Léa Goldberg). La ville prend de l’ampleur et les premiers quartiers disparaissent, au grand désespoir du poète Avot Yeshurun et de l’écrivain Yaacov Shabtaï qui retrace la décadence de la ville liée à celle de l’idéal des pionniers.
Aujourd’hui, Tel-Aviv incarne « un Etat dans l’Etat », puisqu’on la surnomme « Medinat Tel-Aviv = l’Etat de Tel-Aviv », et demeure plus que jamais à la pointe de l’avant-garde artistique et littéraire.