La fête de Hanoukka -appelée parfois fête des Lumières- célèbre la victoire des Maccabées contre la dynastie hellénistique des Séleucides, au 2ième siècle av. J.-C. Tout comme Pourim, cette fête symbolise la résistance spirituelle du judaïsme à tout tentative d’annihilation.
En -168, le roi séleucide Antochios IV publie un édit d’abolition de la Loi juive. Le culte du Temple, les fêtes et la circoncision sont mises hors-la-loi avec peine de mort pour ceux qui continuent à observer le Chabbat. Le Temple de Jérusalem est consacré au dieu grec Zeus.
Ces événements entraînent la révolte des Macchabées. Menés par Mattathias et ses fils (notamment Juda), ces derniers parviennent à délivrer Jérusalem et son Temple après 3 années de lutte.
Hanoukkah – qui signifie en hébreu « Édification » – commémore la réinauguration de l’autel des offrandes dans le second Temple de Jérusalem. Selon la tradition rabbinique, au cours de cette consécration se produit le miracle de la fiole d’huile, permettant aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d’huile à peine suffisante pour une journée.
Les pratiques et coutumes qui s’y rattachent sont liées au miracle de la fiole d’huile, en particulier l’allumage du chandelier à huit branches de Hanoukka pendant les huit jours de la fête et la consommation de friandises à base d’huile d’olive (latkes, soufganiot…). On y joue aussi avec des toupies à quatre faces. Et la joie s’exprime par la musique, omniprésente comme le souligne le dernier vers de l’hymne Maoz tsour : Az égmor beshir mizmor `hanoukat hamizbéa`h (Nous fêterons et chanterons ton saint autel restauré).