car tous les autres prisonniers -65 000 environ- avaient été emmenés le 18 janvier, par un froid glacial, dans une « marche de la mort » au cours de laquelle un grand nombre d’entre eux périrent de froid et d’épuisement, ou furent tués par les SS.
Bien que les soldats russes aient distribué quelques provisions aux survivants, aucun accueil sanitaire ne leur fut donné. Ils durent se débrouiller par leurs propres moyens pour rentrer chez eux.
La libération du camp d’Auschwitz a reçu peu d’écho dans la presse: la Pravda (le principal journal soviétique) n’a publié un article que le 2 février, et le journal britannique Jewish Chronicle quelques jour plus tard seulement.
Toutefois, il nous reste d’émouvants dessins que le soldat Tolkatchev, artiste présent lors de cette libération, a réalisés sur du papier à entête de la kommandantur trouvé sur place.
Pierre TOPIOL